Fondée en 1864, la bibliothèque propose livres, revues, iconographie et archives dans les domaines des arts décoratifs, du design, de la mode, des arts graphiques, de l’architecture, du design graphique.

Au cœur de la salle de lecture, la célèbre collection Maciet regroupe des centaines de milliers de gravures et de photographies originales. 6.000 ouvrages en libre accès permettent d’engager sa recherche. Les 250.000 ouvrages, 3.000 titres de revues, et 170 fonds d’archives sont consultables.

Faciliter l’étude et aider au progrès de toutes les industries qui relèvent de l’art, telles sont les aspirations de l’Union centrale des Arts décoratifs quand en 1864 elle fonde un musée et une bibliothèque installée d’abord place des Vosges. Installée à partir de 1904 dans l’aile Marsan, la bibliothèque accueille professionnels des métiers d’art et chercheurs mais aussi experts, amateurs, curieux dans tous les domaines couverts par les collections du Musée des Arts Décoratifs.

Un fonds patrimonial inestimable
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« L’art dans la maison : grammaire de l’ameublement », Henry Havard, Paris, Ed. Rouveyre et G. Blond, 1884
© Bibliothèque du MAD


• 3 000 titres de périodiques, 200 faisant l’objet d’un abonnement.
• plus de 60 000 catalogues de vente aux enchères français et étrangers, le plus ancien date de 1744.
• plus de 2 500 catalogues commerciaux diffusés par environ 173 firmes et grands magasins
• un fonds ancien de 10 000 ouvrages du XVIe au XIXe siècle, dont des collections remarquables de traités d’architecture, de recueils d’ornements et de modèles d’art décoratif auquel s’ajoute plusieurs dizaines de milliers d’estampes, sur les mêmes sujets et sur la mode
• 

« Allégories des douze mois de l’année personnifiés par des figures chinoises, Avril », Jean Pillement, gravé par Pierre-Charles Canot, London, 1759
Maciet ORN/11/81
© Bibliothèque du MAD

Des milliers d’éphémères de diverses natures : menus, buvards, papiers d’emballages, étiquettes, cartes de vœux, invitations, programmes de théâtres, dépliants touristiques
• Des milliers de photographies du XIXe siècle et début du XXe siècle parmi lesquelles le fonds d’atelier d’Henri Le Secq daté des années 1850, ainsi que le fonds Eugène Atget (…..)
• Les Archives de l’Union centrale des Arts décoratifs
• Une cinquantaine de fonds d’archives privées d’architectes d’intérieur
• Une encyclopédie par l’image, dite Collection Maciet, comportant 4729 albums en libre accès et regroupant de milliers de gravures, photographies originales ou de reproductions regroupés autour de 61 thèmes

Collection Maciet : une collection unique au monde
« Jules Maciet », portrait au crayon de G. Baugniès, 1885
© Bibliothèque du MAD

Lorsqu’en 1885, l’amateur d’art et collectionneur Jules Maciet (1846-1911) franchit le seuil de la Bibliothèque, il comprend que les livres seuls ne peuvent satisfaire la demande des artistes et artisans : « Il faudrait des images, beaucoup d’images », dit-il... Source d’inspiration pour la création, la collection Maciet reflète la volonté de son inventeur de décrire tout le savoir et le savoir-faire du monde européen, mais aussi des autres pays, notamment la Chine et le Japon.

Ainsi, de 1885 à 1911, date de sa mort, Jules Maciet devient « chasseur d’images » et réunit des centaines de milliers de gravures, photographies, documents de toutes provenances tirés de catalogues, livres et revues. Il les découpe, les trie et les colle dans de grands albums et imagine une classification méthodique dans l’esprit encyclopédique du XIXe siècle.

Après sa mort et jusqu’en 1996, les conservateurs de la bibliothèque ont poursuivi son œuvre et continué à alimenter certaines séries : Mode, Écriture et imprimerie, Mobilier, Orfèvrerie…

Grâce à plusieurs campagnes de numérisation, actuellement plus de 250 000 images de la collection sont en ligne.

Bibliothèque numérique

Depuis 2002, plusieurs campagnes de numérisation successives, grâce au ministère de la Culture et actuellement à la Fondation Bettencourt Schueller, nous ont permis de rendre accessibles plus de 100 000 pages (300 000 images) : https://bibliotheque.madparis.fr

Essentiellement constituée de documents issus des albums Maciet, et de trois fonds de photographies (Eugène Atget, Henry le Secq, Reutlinger) cette bibliothèque numérique entend désormais mettre à la portée des internautes, des périodiques de mode, numérisés avec reconnaissance de caractère (près de 30 000 pages des revues Art, Goût, Beauté, La mode illustrée, Paris élégant, Journal des Dames et des Modes, des livres du XVIe siècle au XIXe siècle concernant l’histoire du costume et de la mode, des recueils de modèles d’ornements ou d’accessoires de mode...

Photographies
Henri Le Secq, Ancien couvent du Temple, 1853
© Bibliothèque du MAD

La Bibliothèque a numérisé deux fonds de photographies conservés dans ses réserves : les fonds Henri Le Secq et Eugène Atget, bien connus de tous les spécialistes.

Elle a par ailleurs mis en ligne un ensemble de 5 recueils albums de photographies sur la Chine de la seconde moitié du XIXe siècle.
Et bientôt en ligne : le fonds Léopold Reutlinger.
La Bibliothèque a fait le choix d’offrir au public un substitut numérique de qualité satisfaisante afin de permettre une plus large diffusion d’œuvres fragiles et de manipulation délicates.

À ce jour, près de 2500 vues sont désormais accessibles en ligne.

Archives de l’UCAD (1863-1993)

Les archives conservées à la Bibliothèque font état de la vie de l’institution depuis l’origine : administration, gestion des collections, organisation d’expositions, diffusion et extension d’activités culturelles.

L’Union Centrale des Arts Décoratifs, aujourd’hui Les Arts Décoratifs, est une association reconnue d’utilité publique issue de la fusion en 1882 de deux sociétés, l’Union centrale des Beaux-Arts appliqués à l’industrie, fondée en 1864, et la Société du Musée des Arts Décoratifs, fondée en 1877. Au fil du temps, l’UCAD développe ses activités destinées à promouvoir « le beau dans l’utile » : ouverture du Musée des Arts Décoratifs en 1905 au pavillon de Marsan du Louvre, du Musée Nissim de Camondo en 1936, du Musée de l’Affiche, devenu Musée de la Publicité, en 1978, du Centre de Création Industrielle (CCI) en 1969 avant son transfert au Centre Georges-Pompidou en 1977 ; organisation de 668 expositions durant cette période ; développement d’activités pédagogiques avec des écoles et ateliers d’art décoratif dont l’origine remonte à 1898.

Répertoriées dans un recueil, ces archives sont consultables uniquement sur rendez-vous.

Fonds d’archives privées

Depuis sa création en 1864, la Bibliothèque a toujours entretenu d’étroites relations avec les créateurs, collectionneurs, chercheurs et amateurs qui ont enrichi régulièrement les collections de leurs dons.

Les fonds particuliers sont constitués de manuscrits et d’archives. Les sujets sont multiples et abordent : l’ébénisterie et l’orfèvrerie (Alfred de Champeaux), le design (Yolande Amic), les toiles peintes, les papiers peints, le vitrail (Richard Burgsthal), les miniatures en émail (Henri Clouzot), l’histoire des jardins (Marguerite Charageat, Ernest de Ganay), du théâtre (Paul Alfassa), de la gastronomie (Henry Vivarez), de la danse (Marie Taglioni).

Faisant écho à leur participation aux nombreuses manifestations de l’Union centrale des arts décoratifs en faveur de la création contemporaine (expositions ou concours), les archives d’architectes et décorateurs d’intérieur comme celles de René Herbst, Marcel Gascoin, René-Jean Caillette, André Monpoix, sont particulièrement riches.

Consultation : la consultation de ces documents se fait uniquement sur rendez-vous.

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