Dès le tournant des années 1950-1960, l’industrie du meuble s’empare des produits dérivés du pétrole : les matières plastiques. Attrayant par leur faible coût, l’utilisation de l’ABS (Acrylonitrile Butadiene Styrène), le polyéthylène et autres résines thermoplastiques, marquent alors l’introduction de nouveaux matériaux dans l’univers du design. Ces dérivés de synthèse sont solides, légers et se prêtent facilement à un traitement en couleur. Dans le film d’Alain Resnais, Le Chant du styrène (1958) les qualités du pétrole sont célébrées comme l’incarnation d’un liquide magique permettant une production sans limites. Or, si les matières sont très bon marché, la mise au point des moules est coûteuse. La fabrication des objets ne devient ainsi rentable qu’à l’échelle industrielle, grâce à une conception en série. C’est alors le début d’une production dans de multiples domaines : du mobilier aux ustensiles de cuisine, en passant par la voiture comme la célèbre Méhari.

En raison de l’exposition « Le design pour tous : de Prisunic à Monoprix, une aventure française », certaines œuvres de cette salle peuvent momentanément ne pas y être présentées. Veuillez nous en excuser.

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